UNTITLED

Me revoilà devant une page blanche, qui finira noir... J'ai cette tendance à faire perdre la couleur de toute chose que je touche... A en croire que je suis un pessimiste qui ne s'assume pas en s’autoproclamant réaliste. Mon verre est à moitié vide ou à moitié plein? J'en ai foutrement aucune idée, il est entourer de noirceur, il est peut-être vide, peut-être rempli, je n'en sais rien, je ne sais même pas si j'ai envie de le savoir, c'est ça qui est triste. Je suis un triste. Comment voulez-vous que je puisse garder ou redonner de la couleur sans savoir à quoi elle ressemble? Est-ce que j'aime la tristesse pour en arriver à ne parler que de ça? De tout ramener à la tristesse? La mélancolie? Encore une tonne de question sans y porter de réponse, j'arrive à la limite du questionnement, j'espère avoir la force de passer à l'agissement! Pour trouver cette force, je dois posséder quelque chose, ou du moins, ce quelque chose doit posséder quelqu'un...

Vous aussi vous connaissez ce bruit, il est présage de vide sous nos pieds, d'une chute tellement longue qu'on voudrait s'écraser au plus vite. Ce bruit de craquement du sol, des petites fissures qui se transforment assez vite en petits trous, qui créer de grosse fissures, vous cherchez un poteau, un banc, une... une main.... Quelque chose pour ne pas tomber, mais c'est trop tard, il vous manque du temps, du temps pour courir plus vite et trouver un échappatoire, fuir cette faille sous vos pieds, mais vous ne pouvez pas, vous n'avez pas assez de temps, vous tombez, le bras tendu en l'air, cherchant une dernière fois une main, les yeux remplis de regrets, de peurs, de larmes. Cette grosse fissure se transforme en trou, un puits qui tombe directement dans l'enfer. Vous criez, à en sacrifier vos cordes vocales,  à l'aide, mais vous savez très bien que personne ne vous entends, personne ne peut entendre ce cris de désespoir, c'est une fréquence inaudibl...

Je vous mens, tout au long de mes articles, je vous ai menti. Je ne vais pas bien comme je prétend l'être... Je me sens, comme décourager, ne voulant plus marcher, ni même ramper. Je me sens tout flasque, je pourrai me noyer dans une flaque d'eau si l'envie m'y prenait, mais quelque chose me bloque, quelque chose me pousse à rester en vie, je n'arrive pas à tomber sur le mot qui décrit cette chose car c'est indescriptible, c'est flou, il fait sombre... Je n'arrive pas à distinguer les formes de ce quelques choses. "Ca va ?" - Cette question, mon dieu que je la méprise... Lorsqu'un ami me la pose, j'ai l'impression de le tromper, de le trahir en disant que "oui, je vais bien", alors qu'en réalité, je ne vais pas bien. Il me manque quelque chose. Il ne me manque rien au niveau matériel, ou peut-être le pc le plus puissant du monde, la télé la plus grande du monde, mais c'est pas ça qui me fera sentir mieux, bien au ...

J'emmerde ces pseudo philosophes qui pensent donner des leçons par status sur Facebook. J'emmerde ces filles qui font des photos d'elles en croquant leurs langues, clin d’œil et s'auto proclament folle et crier haut et fort qu'elles l'assument, va dans un centre psychiatrique et tu verras ce qu'est une folle connasse! J'emmerde ces gens qui mettent des longs textes sur leurs photos qui veut absolument rien dire, qui ne font que parler d'amour, disant qu'ils sont malheureux, qu'ils n'ont aucune chance en amour, mais bordel, t'as que 18 ans et tu crois trouver l'amour parfait la veille de tes 19 ans ou quoi? Reviens sur terre putain! J'emmerde ces gens qui savent pas écrire 2 mots sans fautes l'un à la suite de l'autre. Le français il à été créer pour quoi bande de cons?! Les bibliothèques et les librairies devraient vous fournir des dictionnaire gratuit et couper votre connections internet, jusqu'à ce que vous sache...

En plus d'être narcissique, j'ai découvert un nouveau trait de mon caractère, je suis sado! Non pas dans le sens que j'éprouve du plaisir en faisait mal physiquement à d'autre personne, ni même moralement, mais c'est inconscient. Quand quelqu'un me pose une question, j'ai cette manie de répondre le contraire de ce qu'elle aimerait entendre. Mais pourquoi j'arrive pas à être moi-même en face des gens? Pourquoi est-ce qu'il faut que je sois devant mon clavier? Est-ce que l'écriture serait ma seule façon d'être moi-même? On devrait me couper les cordes vocales et me laisser écrire tout le temps dans ce cas... Non mais c'est vrai, quand je me regarde à travers mon écriture, je me reconnais bien là, quand je me vois devant une personne qui me voit comme étant méchant, diabolique, etc, je ne me reconnais pas, et je fais rien pour changer ça, cette image que j'ai donné et que je m’efforce de rendre très crédible. Ma carapace est tellem...