Je t'aime, maman.

Casque sur les oreilles, check.
Musique triste pour me mettre en état de trans afin d'écrire, check.
Avoir le sujet, check.

Certains le savent, je n'ai pas eu une adolescence dites "facile", oui, je suis d'accord, il y a pire, mais je ne vais parler que de ma vie, ce que j'ai vécu, je ne me compare en rien aux autres, lorsque j'écris, je suis le plus égoïste du monde et ça me fait du bien !

Cet article, à la grande surprise de beaucoup, est dédié à ma maman, ma mère, ma daronne. 

Elle a récemment fêter ces 60 ans, sur ces 60 ans, je ne suis pas sûr que la majorité soit des bonnes périodes pour elle, elle même seule sait combien elle a souffert et combien elle souffre encore de ses vieux démons. 

Pour ceux qui me connaissent, savent que nous, ses 4 enfants, n'avons pas eu une belle adolescence, rien ne s'est passer comme prévu, pauvreté, la faim, les coups, les engueulades, les larmes, les crises, les nuits aux hôpitaux, etc. 
Peu le savent, mais durant quelques années, j'avais coupé les ponts avec ma maman, pour me soigner d'elle, de sa gangrène, de son malheur, de sa toxicité.
Depuis bientôt 2 ans maintenant, je lui reparle, nous nous revoyons et tout se passe très bien.

Afin que vous compreniez le pourquoi de cet article, laissez-moi vous guider a travers les méandres de mon esprit noir.

Durant ces quelques temps où je ne lui ai plus parler, je me suis rendu compte de beaucoup de chose, je dois admettre que ne plus la voir ni lui parler ni entendre parler d'elle a été l'une des meilleurs décision de ma vie car cela ma permit de me rendre compte de beaucoup de chose, la "haine" que j'avais pour elle m'aveuglait tel que je ne pouvais voir ces choses là, il y avait trop de brouillard.

Ce que j'ai appris, c'est que cette femme, endossé 4 gosses aussi chiant l'un que l'autre, femme au foyer, se faire battre, pour après se retrouver toute seule, avec ses 4 petits cons de gosses, bordel, qu'est-ce qu'elle en a chier. Moi enfant, je ne voyais pas qu'elle essayait de faire ce qu'elle pouvait pour subvenir à nos besoins, oui, on a manquer beaucoup de chose étant petit, de nourriture, d'éducation, d'argent, etc, mais en vrai, met moi à sa place, dans les mêmes conditions, je tiens pas 1 mois. Elle a 60 ans, elle survit depuis plus de 20 ans et elle a toujours le sourire et cette force que elle même ne sait pas qu'elle a !

Alors attention, je dis qu'on a manquer d'éducation, dans le forme oui, mais lorsque je nous mets, tout les 4 faces à elle, je remarque que nous avons beaucoup d'elle et c'est un ami à mon plus grand frère lors d'une soirée arrosé qui m'en a fait prendre conscience (oui, j'ai terminé à poils a faire le tour du jardin et il faisait 4 degrés, mais ça, c'est un autre sujet).
Cet ami en question, lorsque nous étions bien bourré, nous avons parler de nos parents et ce gars en question est archi fan de ma maman, il la trouve courageuse, rayonnante, avec des valeurs formidable, qui d'ailleurs nous ont été transmise par elle. Et goddamnit, il a raison le bougre !

Cela fait quelque temps que cet article trottait dans ma tête, et ca y est, je me lance, enfin ! C'est très difficile pour moi, si pas l'un des plus durs, autant parler de noirceur, solitude etc, c'est très facile pour moi, mais parler de mes sentiments profond ainsi, c'est un bel exercise et je le pratique depuis quelques temps, de dire aux gens que j'aime, que je les aimes.

La dernier partie t'est directement adresser, maman.

Tu as du faire des choix durant ta vie, tu n'as pas fait pour certains, le bon, je t'en ai voulu longtemps, j'ai été longtemps en colère contre toi, mais aujourd'hui, je ne ressens plus du tout cela. Non, je ne t'excuse pas pour tes choix, car en réalité je n'ai rien à excuser, qui suis-je pour juger une femme, seule, 4 enfants, pas de travail, qui a fait son possible tout simplement alors que moi-même je n'aurai pas tenu plus d'un mois. 
Tu es une femme extraordinaire, qui reste debout malgrès tout les batons que la vie t'a mise sur ta route, tu aurais même pu être une femme exécrable et tu en aurais eu tout les droits et pourtant, non. Tu t'ai toujours battue pour remplir le frigo, tu t'es sacrifier pour nous.
Tu as une force de combativité que toi-même tu ne soupçonne pas.
Tu nous as souvent reprocher, à juste titre, de mettre notre père sur un piédestal, alors qu'en réalité, c'est toi qui mérite cette place.
Ceci sonne la fin de cet article ma chère mère et quoi de mieux pour finir qu'un : Je t'aime.

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