Et joyeux putain de noël !

Attendez, je dépoussière le clavier ainsi que mon verre de whisky. Laissez-moi me préparer, un retour, ça se prépare ! Sortez le tapis rouge et amenez les médias. Retour ? Hé oui... Vous m'avez bien lu. C'est mon grand retour dans le monde des Limbes, est-ce que ça m'avait manquer ? Quelle question...

C'est plutôt moi qui ai manquer au prince des ténèbres, tellement qu'il fera tout pour pouvoir m'étreindre jusqu'à mon dernier souffle, tout en me baisant le coup de son souffle glacial et en me chuchotant au creux de l'oreille : " Ca va aller... Rendors-toi " tout en me caressant le haut du crâne.

Il fera de moi son Roi, peu importe le temps que je passe hors de cette grotte, je finirais toujours par y retourner. Cette grotte, me hante, m'appelle, lorsque je suis loin d'elle, je l'entends crier mon nom a travers les enfers. Chaque pas que je fais, je me rapproche d'elle, je me sens comme paralyser, comme si mon âme quittait mon corps et ne pouvait plus le commander. 

Cette grotte, c'est mon côté noir, elle fait partie intégrante de moi, je ne peux pas la renier ou essayer de l'oublier, la seule manière de la faire taire serait de faire disparaître le peu de lumière qu'il me reste et donc, serait de me donner la mort, car nous le savons tous au fond de nous, après il ne reste rien, on finira poussière et manger par des vers, c'est la chaîne alimentaire et même si on se trouve au dessus de cette pyramide, une fois la vie qui nous quitte, nous finirons tout en dessous, sous terre.

Comme une ombre, je traverse les océans du royaume de glace, errant, cherchant un but.

J'ai faim, autant de lumière que d'ombre, c'est ainsi que l'on façonne un Humain,  il faut de tout. 

Parfois, il arrive que la lumière gagne, mais elle ne gagnera qu'une bataille, ou l'autre, jamais la guerre. La pénombre est bien trop présente en moi pour perdre, Et il faut aussi savoir que lorsque la pénombre perd une bataille, c'est qu'elle a choisie de la perdre, puis elle se terre, caché, attends avec une patience légendaire mon moindre faux pas pour venir me foutre un coup derrière la nuque pour me ramener à la maison.

Je suis condamné, je l'ai surement choisit, mais un jour viendra où je serais libre et je rejoindrais les étoiles.