You have failed this life.

Ces derniers temps, l'envie d'écrire ne me prend plus, je pense que j'ai atteint un stade où je passe trop de temps à me plaindre, à rester cloitrer dans ma chambre, à faire en sorte que ma chaise d'ordinateur prenne la forme de mon fessier. C'est quand même triste, vous ne trouvez pas? Tellement triste, que j'ai passé le stade de pleurer.

Quand je regarde autour de moi, je vois les personnes que j'aime, elles ne sont pas nombreuses, mais elles sont bel et bien là. Puis, je baisse légèrement la tête, je vois comme une couleur rouge vive qui apporte une forte chaleur, mon front commence à perler rien qu'à la vue de cette chose qui malgré le faîte qu'elle soit de mèche avec le soleil, vous glace le dos. La profondeur de cette fissure est à couper le souffle tellement la chute y paraitrait longue, mais la mort y serait une évasion.

Une pluie de cendres s’abat sur mon îlot, des flocons encore chaud se dépose dans ma main préalablement tendue, une couche me recouvre peu à peu, je pourrai me secouer pour couper court à cette formation de carapace, mais je n'ai n'y l'envie, n'y la force. Contrairement à ce que je pensais, cette couche de cendre pèse moins lourd que ce que j'enferme en moi.

Je suis là, assis sur un petit rocher qui débouche sur plusieurs passages, j'suis là à écouter le bruit qui en ressort, l'odeur qui s'en dégage. J'ai envie de prendre le chemin qui pue le moins, le problème est que j'ai mon nez un peu trop prêt de mon trou d'balle. Et le doigt sur la gâchette. Une pression et paf, tout explose en moi, tout finit enfin par sortir, mais je ne serai plus trop en état de voir le résultat.

Voilà que je me couche, le seul réconfort que je puisse avoir et d'admirer les étoiles lors des longues nuit, longue nuit j'ai dis? Désolé, je voulais dire interminable nuit! Il ne manquerait plus qu'un blues-man pour rendre cette image tout à fait envieuse, faites bien attention de lire les petites lignes en taille de police 1 tout en bas des pages, vous risquez de vous faire piéger. Moi, je n'ai pas pris la peine de lire ces lignes, qui crut qu'un jour, je dirai que les choses les plus petites sont parfois les plus importantes? L'ironie du sort, moi qui voit toujours grand depuis le dos de mon poulain.

Dommage que la vie soit comme un long fleuve tranquille, j'aurai bien voulu m'y jeter et percuter un rocher de plein fouet en pleine tête et tomber de cascade en cascade, en priant de ne jamais me réveiller après chaque chutes.

Et bien, on dirait que j'avais pas si perdu mon envie d'écrire que ça, sauf si on prend en compte que cela fait 1 mois que j'essaie de finaliser cet article...


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