Je préfère mourir en montant un escalier plutôt qu'en patientant sur un escalator [...]

Pas de whisky ce soir, juste vous & moi. A huit-clos, comme seul témoin votre âme et la mienne.

J'ai tellement de sujets sur lesquels je pourrai débattre des heures, tellement de questions qui demeurent sans réponses. Tellement d'idées en tête que ça coule par mes oreilles. Que faire ?
Il faut segmenter, répertorier, trier, analyser, résoudre un par un.

Pour savoir où l'on va, il faut d'abord savoir d'où l'on vient. Je travaille actuellement sur ce premier problème, savoir d'où l'on vient et qui on est, je pense être en mesure de dire que c'est l'étape la plus dur. Comment est-il possible de savoir qui l'on est uniquement en se penchant sur ses propres dires, cela est idiot de croire que ça l'est. Certains auront tendance a sur-évaluer et d'autre a sous-évaluer. Il va de soit dans ce cas là, que seuls les personnes qui nous entourent sont en mesure de pouvoir nous dire qui nous sommes.

Je me vois donc dans l'obligation de me fier à votre analyse de ma personne. Certains me verront comme quelqu'un de bon, d'autres comme quelqu'un de mauvais. Je pense être les deux à la fois, tout dépend de la personne que j'ai en face de moi et aussi de mon humeur, bien que cette dernière soit souvent exécrable, il est donc naturel que le mauvais se fasse souvent ressentir. Mais je n'en suis pas pour autant désolé. Les événements que j'ai vécu depuis ma tendre enfance m'ont appris beaucoup de choses, dont le faite que la gentillesse gratuite possède bel et bien un prix. Ce pourquoi il va de soit que pour ma part, cela est dorénavant payant.

D'où je viens exactement, je n'en sais trop rien... Je pense avoir oublier inconsciemment d'où je venais car ce n'étais pas un lieu prolifique pour vivre une belle vie, mais je ne la regrette guère car c'est en partie ce qui m'a façonner jusqu'ici, sans cette solide base que j'ai vécu, je ne serai pas là où je suis maintenant. D'où je viens n'est pas très important dans ce cas, car c'est là où je suis maintenant qui m'importe et je suis extrêmement fier d'y être, ma motivation, mon courage, ma détermination ont fait que je gravis cette montagne petit à petit. Au pied de cette dernière, je tremblais de peur d'entamer cette montée, terriblement peur que j'en étai figé à la base, avec cette tendance à marcher à reculons, pour m'enfuir dans la facilité. Et pourtant, ce sommet scintillant continuait de me fixer, de m'appeler. J'ai céder à cette tentation de voir ce qu'il y avait au sommet.
Non, je ne l'ai toujours pas atteint, je n'ai pas atteint le col de cette montagne, mais j'ai déjà atteint quelques autres, petits certes, mais assez haut pour entrevoir d'où je viens, ce sombre et lugubre bois dépourvu de vert et de vie.

Pour moi, le plus important n'est pas de savoir d'où l'on vient, si j'ai pris l'initiative de le nier, tout en prenant le meilleur pour en créer une leçon de vie, c'est pour une bonne raison. C'est avec un sourire véritable que je regarde ce bois et que je lui tend mon plus beau majeur. La montée est de plus en plus dur et j'ai toujours peur, mais c'est une bien différente peur qui émane de mon âme, c'est celle qui donne la force de se lever chaque jour, de forcer un sourire si il faut le forcer, de mettre un pied devant l'autre, de garder les yeux ouvert alors qu'ils souhaitent voir l'obscure.
L'important de savoir où l'on souhaite aller, dans la mesure du possible et de tout faire pour y parvenir. Je ne compte pas arrêter mon ascension, j'ai déjà donner trop d'effort pour abandonner maintenant, ça serait stupide de voir ceux-ci gâcher par qui ou quoi.
C'est en partie pourquoi je mue petit à petit, le "petit" grandit, quiconque ne souhaite pas le comprendre ou le vouloir, je m'en badigeonne les testicules avec le pinceau de l'indifférence.

Pour ceux qui doutent de ma santé mentale, je vais bien, je ne vais pas bien, comme chaque être humains sur cette planète. Nous avons nos hauts et nos bas, ainsi est faite la vie. J'ai des périodes de doutes, est-ce que je vais y parvenir ? Pourquoi ça serait moi, je suis un incapable ! Mais les bonnes personnes sont mises au bon endroit pour dissiper ces mauvaises pensées. Et pour clore avec lenteur cette article, je fais en sorte de me servir de mes faiblesses pour devenir plus fort, les combattre et les empêcher de muter aide beaucoup.

J'ai troqué ma bouteille de whisky pour de l'eau-de-vie.

[...] Je préfère être essoufflé de plaisir au sommet plutôt que d'y souffler d'ennuis. 


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Lettre pour mon enterrement

UNIVERSE ! I'm ready.

Premier du nom.