"Fuyez... Pauvre fous!"

Cela me fait bizarre de vous retrouvez ici... Une demi année que je n'ai plus osé prendre le clavier en main pour salir une page blanche. Je vous ferai signe quand je rendrai une page noir d'une encre blanche colombe, j'ai déjà essayé mais ça ne donne pas la même chose, c'est quelque chose d'extremement difficile. Vous vous doutez donc bien que si je suis ici à tapoter sur ma clavier, c'est que j'ai de l'encre noir à verser. Accompagner de ma playlist habituelle, qui je dois bien l'avouer, m'avait tout de même manquer ainsi qu'un verre de Chivas 18 ans d'âge, son nectar me délecte à l'apogée du plaisir. Qui pouvait dire qu'un liquide fasse aussi bon lorsqu'il traverse votre osoephage et finir dans vos reins pour rejoindre l'océan de pisse ?

Le titre de cet article est en soit une référence à la trilogie, non pas la récente, mais la plus ancienne, le Seigneur des Anneaux, il existe des Hobbits dans ce monde fantastiques, connu aussi sous le nom de "Demi-Homme", cela est très parlant, car un demi-homme est 2x plus petit qu'un homme d'une taille normale.
Pourquoi donc cette référence? Où est-ce que je souhaite en venir avec cela? Ceux qui font partie de ma vie privée savent ce que je souhaite faire comprendre par cette référence, je me classe désormais comme un Hobbit, pourquoi? Je vais tâcher par mes mains magiques de métaphore vous le faire comprendre, tout en prenant soin de déverser mon encre la plus noir au possible afin de vous régalez.

Vous n'êtes pas censé savoir que je suis quelqu'un de dévoué, dans tout ce que j'entreprend, au niveau professionnel par exemple. Je suis tellement dévoué et motivé, que en moyenne, il m'arrivait de soulever 2 tonnes par jour et de faire des semaines au delà de mes heures contractuelles, aujourd'hui, je suis dans l'obligation médicale de faire la moitié, si pas le 3/4, de ce que je faisais il y à encore quelques mois d'ici. Je veux dire par là, que je suis en mi-temps médicale forcé pour une période précise afin d'apprendre à me déplacer, soulever, réflechir, manger, dormir, chier, pisser, baiser, respirer, crier, pleurer, sourire différement. Ainsi suis-je condamné à repenser tout ce que j'ai appris en 25 ans sur une période de 6 mois. C'est comme si je devais refaire toute mon éducation en 6 mois... C'est peu... Tellement peu que je croule sous la négativité.

Au départ, ma positivité était resté intacte, si pas renforcée même, mais elle s'est vite estompé pour laisser place à ce sentiment de solitude, de négativité, de noir, qui me va si bien et qui parfois, me manquait. C'est bizarre à dire, mais j'ai l'impression que le noir me scie si bien que par moment, j'ai l'impression d'avoir en moi un bouton "Auto-Destruction" et de ne pouvoir m'empêcher de vouloir appuyer dessus et de regarder tout exploser en bouffant du pop-corn...Sans sucre bien sur, puisque je dois perdre du poids. Là est toute mon existance, un conflit qui ne cesse de vouloir s'arrêter entre mon côté obscure et la lumière, n'est-ce donc pas là le sens de la vie? Combattre sans cesse les abysses afin de ne pas se faire manger tout cru ? Il arrive parfois d'être sans force et donc il ne reste plus qu'une seule chose à faire, c'est de lui ouvrir les bras, continuer de se battre ne servirait à rien, autant se laisser submerger par le desespoir et garder le peu d'énergie qu'il nous reste afin d'apprécier le peu de lumière qu'il reste en nous.

De part cette négativité, j'ai ce sentiment que peu importe le choix que je fais, peu importe les paroles que j'aurai, autant réfléchie que possible, ce n'est guère la bonne. Alors à quoi bon réflechir? A quoi bon vouloir faire le meilleur choix ? Si cela ne sert à rien, autant traverser une autoroute les yeux fermer pendant les heures de pointe, autant ne pas lâcher l'accélérateur et foncé sur une facade pour voir le peu d'humanité qu'il nous reste s'écraser sur le pare-brise.

On a beau me dire que je dois penser positif, que ça va aller, que les cartes sont dans ma main, que le temps apaisera les choses et tout autre chose qu'une personne qui vous aime dirai pour essayer de vous rebooster, rien n'y fait, sur le coup ça fonctionne, soit pour faire plaisir à la personne et la faire taire car on en a assez d'entendre la même chose soit car vous avez une once de positivité qui repousse sur le coup, mais qui s'éffondre dans l'heure qui suis car un putain de truc vient vous casser dans votre délire.

Ainsi suis-je fais. Cet éternel combat ne cessera de me rattraper, même si je l'oublie un instant, il revient plus armé qu'avant et prêt a vous coller une raclée a vous en faire tomber à genoux et a abdiquer.
J'ai beau essayé d'apprendre de mes erreurs du passé, le sombre chevalier se renouvelle sans cesse avec d'autre attaque, qui font passé mes défenses aussi nulle que celle de la Belgique lors de la seconde guerre mondiale, 18j ours entre l'invasion et la capitulation, autant vous dire que leurs défenses étaient médiocre, alors imaginer les miennes face à un seul ennemi...

Mon nectar se vide, mon paquet de cloppe s'estompe, c'est l'heure de la fin pour moi, l'heure de rire dans le noir et de laisser le venin agir.

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