Je vais bien, ne t'en fait pas.
Est-ce que notre génération est complétement cassé ou bien est-ce tout simplement la race Humaine qu'il l'est depuis la nuit des temps ?
Cette question me trotte dans la tête et plus le temps passe, plus j'ai cette tendance folle à vouloir y répondre. J'imagine un gars comme moi, il y à 100 ans se posant la même question et cherchant comme moi d'essayer d'y répondre et que lui-même s'imagine une décennie avant lui faire la même chose.
Etant dans l'incapacité de pouvoir parler avec ces personnes, je vais tout simplement en discuter avec moi-même et moi seul, car oui, nous naissons seul et nous mourrons seul quoi qu'il arrivera.
Encore plus lorsque nous somme un homme, sortant cette phrase, je ne souhaite pas créer un débat du l'égalité des sexes, ce débat là, je m'en badigeonne allégrement les couilles avec le pinceau de l'indifférence, là où je souhaite en venir c'est que en tant qu'homme, je suis encore plus seul que la moyenne.
Posez moi la question sincère de savoir si je vais bien, je vous répondrais que "Oui, je vais bien" et je n'irai pas plus loin car tout le monde s'en fou de le savoir en réalité, c'est que de la politesse bien ficelée, c'est tout.
Je me sens d'autant plus seul que jamais car je n'ai plus confiance en l'Humain, je m'occupe juste de vivre ma vie avec le plus d'argent possible pour subir le moins possible la crise et pouvoir épargner pour acheter une maison et tout simplement crever, seul, voyant les efforts fait en vain. A quoi bon vivre me diriez vous ? J'ai trop peur de la mort, c'est ce qui me maintient en vie. Je m'y accroche tant que je le peux.
Vous vous rendrez compte que cet article va doucement partir dans d'autre sens, comme un sac de sable, un boxeur ne frappe jamais toujours au même endroit, un crochet du gauche, puis du droit, esquive, patate de forain, tel est son défouloir. Ecrire, tel est le miens, dégueuler des mots à tout va pour juste vomir ma noirceur et ma colère.
Je dis "vous", mais en réalité il n'y aura que "moi" qui lira ceci d'ici quelques semaines, en réalité, je parle à mon moi du futur, car seul la solitude m'accompagne.
Je me suis toujours qualifié d'homme respectable, honorable, avec des valeurs qui donne envie de vivre, d'accompagner, d'aimer, mais j'ai cette sensation qu'aujourd'hui, ce n'est plus assez pour les autres, cela n'est peut-être pas nouveau, mais pour moi, ça le devient et j'ai du mal à m'y faire.
"Plus assez pour les autres", pourtant je devrais vivre pour moi sans me préoccuper de ce que peut penser les autres, j'essaie, vraiment, mais je suis trop altruiste pour cela. Egoïste n'est pas ma nature et lorsque j'essaie de l'être, c'est contre nature et mon esprit se bat contre mon cœur, ce combat provoque des questionnements, des doutes, des colères, des crises, bref, rien de bon...
Ma place, dans ce monde, s'efface petit à petit et je dois m'éfforcer de trouver ma nouvelle place, qui me permettra de taire mes démons, c'est un long et fastidieux processus que personne ne peut faire à ma place, une nouvelle fois, je suis seul, je ne peux m'en sortir que par moi-même.
L'Amour m'a déjà sauver une fois, il m'avait permit de trouver ma place dans ce monde, mais comme toute chose, ça ne dure pas, l'Amour est une chose friable et fragile, mais à la fois si puissante que rien qu'un coup de foudre peut ramener sur Terre quelqu'un perdu dans les Abysses. J'espère secrètement qu'un jour, cela arrivera de nouveau, cette sensation de résurrection est l'une des plus belle drogue qui soit.
L'une de mes convictions est que nous sommes maître de notre vie et que seul nous-même puissions arriver à nos fins, mais pour l'Amour, cela devient de plus en plus difficile, le Monde a changer, les consommateurs également, ils consomment tout à fait différemment, pourtant je n'ai été absent que peu de temps sur une vie, mais cela évolue à une vitesse si folle que c'est comme si je sortais d'un sommeil cryogénique de 50 ans et que je découvrais la technologie.
Le mieux à faire serait de rester au fond des Limbes et d'attendre que la lumière qui m'est destiné vienne me trouver parmi ma pénombre ? Lorsque j'essaie de provoquer cette lumière, cela ne donne qu'échec et désarrois, qui m'enfonce encore plus dans cette solitude, mais ne rien faire m'y enfonce aussi... Quel est le moindre mal ? Quel est le mal nécessaire ? Des questions qui font naître d'autre questions, sans pour autant y répondre.
Tant de question, peu de réponse.
Tant d'ombres, peu de lumière.
Tant d'amertume, peu de sourire.
Tant de solitude, peu de rire.
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