J'ai soif.

Le questionnement, le doute, la peur, le regret, la méfiance, tout ça, je pensais que ça apportait l'inspiration pour me permettre de me placer sur ma chaise et de tapoter mon clavier au rythme de mon cœur, mais je suis arrivé à un stade où je ne sais plus tapoter. Je suis arriver à un stade ou le questionnement, le doute, la peur, le regret, la méfiance, tout ça, ont prit le dessus sur moi.

Je ne peux contrôler tout ça, j'arrive à un stade où j'analyse même la vise enfoncer dans le mur à ma gauche qui avait servit à accrocher un cadre, mais qui maintenant, ne sert à rien.

J'attends toujours cette deuxième solution. J'en ai besoin, je suis un sentimentale, ou un faible, c'est comme vous voulez, je perd petit à petit ma force, mes réserves s’épuisent, je commence à perdre espoir. Les ténèbres viennent à moi, je vois la nuit qui s'allonge, les bruits mystérieux qui s'amplifient et toujours aucunes lumières à l'horizon, seul la lune m'éclaire, mais ce n'est pas suffisant. Ma lampe de poche scintille par moment, signe de faiblesse, elle va me lâcher comme toutes l'ont déjà fait.

J'ai peur du noir, je ne suis pas nyctalope, ma vue ne peut que voir à 180 degrés, je ne sais pas voir ce qu'il se trouve derrière moi, n'importe qui peut s'approcher de moi à pas de loup, m'attraper et me mettre par terre.

La haute technologie ne peut combler se manque, au début, bien entendu que ce vide était combler. Mais petit à petit, le vide grandit, mais pas le comble.

Je ne peux que m'assoir et attendre une lumière, je pourrai grimper cette montagne qui est devant moi et la descendre de l'autre côté, mais qui me dit qu'elle se trouve là? Qui me dit qu'elle ne se cache pas derrière moi? L'effort de grimper aura été vain.

Le froid est de plus en plus dur à supporter, il commence à traverser ma peau et m'attaquer tout le corps. Ce corbeau n'arrête pas de me fixer, quel présage veut-il me faire comprendre? Devrais-je en faire mon ami, mon ennemi?

Par moment, je crois percevoir une lumière, mais ce ne sont que des éclairs qui éclatent après le grognement du ciel, j'aimerai que la foudre me fasse oublier la douleur du noir et me fasse voir la lumière au même moment de mourir, non, non, je m'étais promis de ne plus parler de mort... Mais ça me revient sans cesse dans la tête, car c'est ce pourquoi nous sommes destiné, à nous de faire le choix d'accepter cette mort et de vivre la vie que l'on veut et pouvoir mourir heureux. Mais si je venais à mourir maintenant, en quoi je serais heureux? Pour ça, je dois accepter les ténèbres et l'accepter serait une défaite pour moi.

Que quelqu'un passe me prendre ! Me fasse sortir de cette vallée si sombre et si solitaire, je pourrais crier et entendre mon échos pendant des minutes entières!
Je ne demande pas la main d'un ami, mais de la deuxième solution, qu'elle soit temporaire ou définitive, mais il me faut une source, j'ai soif.

Commentaires

  1. Je ne sais pas si c'est la suite de ton récit ou bien ta perception de ta propre vie. Et le titre ne m'en informe pas non plus.
    L.

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    1. Non, si ça serait la suite de mon récit, ça serait comme titre Chapitre 3, mais j'y arrive pas, j'y arrive plus! Je sais plus aligné 2 paragraphes sans les détester tout les deux.

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