Ca use les souliers...

Ce sont les mains dans la poche que je continue la traversée de la vallée. C'est avec une amertume que je traverse le bitume. Une insouciance de ce qu'il peut arriver en face de moi, je n'arrête pas de regarde derrière moi, non pas que je regrette, mais c'était si simple à cette époque là. Tout ce qu'il me pré-occupait, c'était de savoir quand le repas du soir était fixer pour que je puisse ressortir par après me défouler au foot, à la gue-guerre ! Vous savez... Cette époque où nous ne savions pas encore ce qu'est l'Amour et que nous n'avions encore aucun but dans la vie, où l'on apprenait les tables de multiplication des 10 chiffres.

Cette époque est révolue, me voilà à traîner les pieds, mains dans les poches, à feindre un foutisme absolument sur le visage, à me dire qu'elle ne viendra jamais à moi, que tout espoir n'a plus lieux d'être. De toute façon, il n'y à jamais eu cette étoile, que j'aurai aimer sauver. Cette fois-ci, le phénix ne renaitra pas de ces cendres. Mes 9 vies sont bientôt achevées, je n'arrive presque plus à retomber sur mes pattes, à ne plus tâcher le sol avec mon côté tartiné.

J'ai envie de lever mon bras en signe de victoire, mais en victoire de quoi? Depuis quand le désarrois possède sa propre palme d'or? Dans le théâtre de l'absurde sûrement! Mais je n'y suis guère, je suis dans le théâtre de la bourde!

Il m'arrive de percuter des marcheurs lorsque je ne fais pas attention et qu'eux non plus, on se lance chacun un regard de défis, mais on finit toujours par haussé les épaules et à s'en foutre, alors on se retourne et on reprend le cours de notre dénis. Je maigri de l'intérieur, je me sens de plus en plus vide de sens et de logique. Il m'arrive aussi de frapper dans une bouteille d'alcool avec le pied, avec une naissance d'espoir qu'elle ne soit pas vide, mais comme tout espoir, tout se détruit lorsque je la soulève et que j'aperçois plus que quelque goûte de jouvence, ces quelques goûtes sont tout ce qu'il me reste et par conséquence, je les laisse là, peur de me retrouver complètement seul.

La lumière que j'ai laissé derrière, me donne l'allure d'une ombre serveuse du mal. Et tout ce qui importe est l'allure, si je pouvais éclater cette ombre de carapace et faire surgir les rayons solaire qui fermentent en moi et qui n'attendent que de s'échapper pour venir éblouir cette vallée si obscure et triste.

Je ne saurai dire qui est dans le plus piteux état, mon coeur ou mes souliers... Ils sont si sales et boueux...




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