Santé!
Non... Me tirer une balle dans la tête serait inutile, à part semer tristesse, tragédie et questionnement, ça n'aiderait pas ce monde à aller mieux.
Si ce monde pouvait un peu mieux fonctionner après mon suicide, je l'aurai fais volontiers, mais ce n'est pas le cas, ce n'est pas à moi de me tirer une balle, ce n'est pas vers moi que je devrais présenter le canon et mettre le feu aux poudres, mais je n'en aurai pas assez.
On me traite de fou, on m'a déjà dit que je devais me faire soigner... Mais les tumeurs de ce monde, c'est pas moi, je suis parfaitement sain d'esprit, mon sang coule parfaitement dans mes veines, votre soif de connerie commence à avoir faim. Vous et moi dans une arène, le dernier debout vainqueur, tu auras beau me mettre par terre, je me relèverai à chaque fois, tu auras beau me couper les jambes pour que je cesse de me relever, je prendrai appuie sur mes bras. Tu auras beau me couper les bras, je ramperai à l'aide de mes dents. Casse les moi, je gagnerai toujours, car j'aurai toujours le sourire aux lèvres et toi, tout ce que tu trouvera à faire, c'est lever les bras en signe de victoire, criant, tapant sur ton torse pour montrer ta virilité omniprésente, ta force.
Qu'est-ce que j'attends pour fuir? Ca serait trop facile, j'ai envie de te donner de la complication, d'être un handicape pour toi, de montrer ton échec à me faire pleurer, à me faire abandonner.
Je n'ai qu'à attendre, en croisant les bras, un jour tu seras par terre et je n'aurai cas poser mon pied sur toi et lever le bras en l'air, et non, moi, je ne crierai pas de virilité, je rirai, je me moquerai et j'te chierai sur la gueule.
Me voir étaler par terre, baignant dans du sang, à nourrir les mœurs morbide de ce monde te ferait trop plaisir.
Non, non, si tu es étalé par terre, je ne te marcherai pas dessus comme toi tu l'as fais, je te tendrai ma main, tu vas la prendre, je vais te relever et là, tu vas me poser la question suivante : " mais pourquoi?" Je pourrai te répondre que j'ai envie de te voir souffrir encore plus, que j'ai envie de t'attaquer lorsque tu t'y attendra vraiment pas, mais non, non, je te répondrai tout simplement : " Parce que tu es un beau connard, et que la déception m’envahira si tu mourrai avant que tu ne puisse apercevoir ma victoire sur la vie. Et que tu te dises, il est pas si fou que je le pensais ".
Je suis bien plus utile vivant que mort, nous sommes tous condamnés, pourquoi ne pas profiter de cette condamnation pour laisser la plus belle trace de nous même?
Vous savez comment sera mon enterrement? Une putain de fête, aucune cérémonie à l'église avec un discours de merde qui rappelle bien à tout le monde que je suis mort et faire pleurer mes proches les plus sensibles. Aucune musique déprimante lors de l'attente de l'incinération de mon corps, aucun discours triste me regrettant, non. Un feu de joie, des bières, toutes les personnes qui m'ont aimer autour de ce feu, à raconter des histoires sur moi, des petites anecdotes, non pas que les meilleurs, les plus honteuse aussi, une guitare, une musique qui donne envie à tout le monde de lever son verre et de crier mon nom et de faire un cul sec et de me laisser partir avec une putain image de vous. Voilà comment je veux que mon enterrement se fasse, quelque soit la façon dont je serai mort.
Mais je ne le suis pas encore, alors profitons-en et allons boire une bière et chanter et crier le nom de quelqu'un d'autres!
CHEERS!
Si ce monde pouvait un peu mieux fonctionner après mon suicide, je l'aurai fais volontiers, mais ce n'est pas le cas, ce n'est pas à moi de me tirer une balle, ce n'est pas vers moi que je devrais présenter le canon et mettre le feu aux poudres, mais je n'en aurai pas assez.
On me traite de fou, on m'a déjà dit que je devais me faire soigner... Mais les tumeurs de ce monde, c'est pas moi, je suis parfaitement sain d'esprit, mon sang coule parfaitement dans mes veines, votre soif de connerie commence à avoir faim. Vous et moi dans une arène, le dernier debout vainqueur, tu auras beau me mettre par terre, je me relèverai à chaque fois, tu auras beau me couper les jambes pour que je cesse de me relever, je prendrai appuie sur mes bras. Tu auras beau me couper les bras, je ramperai à l'aide de mes dents. Casse les moi, je gagnerai toujours, car j'aurai toujours le sourire aux lèvres et toi, tout ce que tu trouvera à faire, c'est lever les bras en signe de victoire, criant, tapant sur ton torse pour montrer ta virilité omniprésente, ta force.
Qu'est-ce que j'attends pour fuir? Ca serait trop facile, j'ai envie de te donner de la complication, d'être un handicape pour toi, de montrer ton échec à me faire pleurer, à me faire abandonner.
Je n'ai qu'à attendre, en croisant les bras, un jour tu seras par terre et je n'aurai cas poser mon pied sur toi et lever le bras en l'air, et non, moi, je ne crierai pas de virilité, je rirai, je me moquerai et j'te chierai sur la gueule.
Me voir étaler par terre, baignant dans du sang, à nourrir les mœurs morbide de ce monde te ferait trop plaisir.
Non, non, si tu es étalé par terre, je ne te marcherai pas dessus comme toi tu l'as fais, je te tendrai ma main, tu vas la prendre, je vais te relever et là, tu vas me poser la question suivante : " mais pourquoi?" Je pourrai te répondre que j'ai envie de te voir souffrir encore plus, que j'ai envie de t'attaquer lorsque tu t'y attendra vraiment pas, mais non, non, je te répondrai tout simplement : " Parce que tu es un beau connard, et que la déception m’envahira si tu mourrai avant que tu ne puisse apercevoir ma victoire sur la vie. Et que tu te dises, il est pas si fou que je le pensais ".
Je suis bien plus utile vivant que mort, nous sommes tous condamnés, pourquoi ne pas profiter de cette condamnation pour laisser la plus belle trace de nous même?
Vous savez comment sera mon enterrement? Une putain de fête, aucune cérémonie à l'église avec un discours de merde qui rappelle bien à tout le monde que je suis mort et faire pleurer mes proches les plus sensibles. Aucune musique déprimante lors de l'attente de l'incinération de mon corps, aucun discours triste me regrettant, non. Un feu de joie, des bières, toutes les personnes qui m'ont aimer autour de ce feu, à raconter des histoires sur moi, des petites anecdotes, non pas que les meilleurs, les plus honteuse aussi, une guitare, une musique qui donne envie à tout le monde de lever son verre et de crier mon nom et de faire un cul sec et de me laisser partir avec une putain image de vous. Voilà comment je veux que mon enterrement se fasse, quelque soit la façon dont je serai mort.
Mais je ne le suis pas encore, alors profitons-en et allons boire une bière et chanter et crier le nom de quelqu'un d'autres!
CHEERS!
Je suis contente que tu y réponde.
RépondreSupprimerJ'ai lu un grand nombre de tes textes et j'ai souvent l'impression que tu parles de toi. Pour cause le Je employé fréquemment ? Je ne sais pas. Je cherche toujours.
L.
Oui, j'utilise souvent mon "vécu" dans mes articles, mes douleurs, mes mal-être. J'écris toujours quand je suis déprimé ou quand j'ai un petit coup de blouse. Sinon, à quoi bon écrire quand on est heureux? Heureux, on ne pense pas à retranscrire sur papier, et puis on a pas le temps, on pense plus à sauter de joie et vivre tout simplement.
SupprimerJ'aime parsemer le doute et le mystère autour de moi et narguer les chercheurs qui demeurent toujours dans l'incompréhensible.
Le "e" de contente laisse à désirer que tu es de sexe féminin. J'ai ma petite idée de qui tu es, mais j'aime le mystère, je n'irai pas chercher plus loin!
Surrement. Bonne continuation.
RépondreSupprimerL.