J'veux du nucléaire!


Saez, Damien Saez, ce chanteur, non, cet artiste qui m'a accompagné pendant ma crise d'adolescence et qui ne faisait rien pour y remédier, qui m'enfonçait à chaque lignes, qui enfonçait tout ceux que je fixais lors des récréations, posé calmement dans mon coin, oreillettes et mp3 en osmose avec mon corps et mon âme.

Lors de cette période, la crise d'adolescence, vous ne savez pas du tout qui vous êtes, oui vous écriviez votre prénom, nom et classe nombreuses fois par jours, mais ces 3 caractéristiques ne permets pas de définir quelqu'un. Lorsqu'on ne sait pas qui on est, dans la logique de la nature humaine, nous cherchons ce quelqu'un. Vous vous plantez maintes et maintes fois, à chaque chute, vous vous dites que cela ne sert à rien, que vous finirez par rechuter encore et encore, qu'il est mieux de rester coucher et de ne rien faire, de stagner sur la même place. 

Saez, lors de cette période ne m'a pas aidé pour me trouver, ni pour apprécier le monde qui m'entourait. Il m'a donner l'envie de m'en aller, de ne pas vouloir crever dans cette inhumanité, que tout était noir, que tout était mauvais, que tous étaient des rapaces volant au dessus de moi, guettant ma mort pour venir piquer quelques morceaux de viandes de mon corps, que je détestais également. 
Toute cette frustration, cette haine, je l'ai façonner, de mes propres mains, je n'avais pas le courage de quitter cette inhumanité, et au fond, je n'en avais pas l'envie non plus. Alors il m'est venu à ce moment là une question très délicate, que faire de cette haine ? L'oublier? Vivre une vie fictive et pleine de contre-façon? 
Ou bien, m'en servir pour trouver les réponses que je cherchais à l'époque, la motivation et l'envie qui me donnerait de me lever de cette chaise percée en coin et de marcher, tout en tombant , au risque de s'égarée? S'égarée ? Faux, une pomme ne tombe jamais loin de son arbre d'origine. Si une pomme pouvait marcher, elle saurait d'où elle vient. Ce qui va de même pour nous. 


Tomber, il est évident que c'est aussi un passage obligatoire dans la vie, je ne parle pas de la chute dans le rue en glissant lorsqu'on joue avec des copains, non, je parle de la vraie gamelle, qui fais bien mal au coeur et à l'envie de vivre, mais qui ne le détruit pas pour autant, un coup de bistouris et c'est rafistoler, on en parle plus jusqu'à la prochaine chute. 


Dans mes articles, je parle beaucoup du faîte de tomber et qu'il faut impérativement se relever, ce sujet me tiens à coeur. Je pense ne pas le dire assez de fois pour vous faire comprendre que la vie est synonyme de survie. Nous sommes des maillons qui font partie de la chaîne humanitaire, des autres personnes essayent de nous manger, ont essayent d'en mangers d'autres, et ainsi de suite, une chaîne sans fin, un cercle vicieux. Qui à commencer? On se fiche de savoir qui à commencer, l'important est de savoir comment se relever. 

L'adolescence est un tacle de la vie, à vous de lui donner un carton rouge, jaune ou de lui laisser le libre arbitre. Les cartes sont en votre possession, une tireuse de carte ne peut en aucun cas dictée votre vie, seul vous le pouvez. Vous êtes l'administrateur, vous pouvez d'une seule pression de détente, effacer une vie. Et très souvent, la détente est fournie assez facilement. Mais vous êtes brider, limiter, c'est à vous de pirater pour avoir l'accès total à votre vie. 

Si vous suivez l'idée et que vous en trouvez le bout et que donc par conséquences, vous devinez le message que j'essaie de faire passer à travers ces lignes, ces mots qui parfois peuvent être incompréhensible, alors je vous félicite. C'est que alors, vous savez que vivre, ce n'est pas se reposer sur ces lauriers, qu'il ne faut pas attendre que l'odeur des cendres se fasse sentir, qu'il faut avancer, mettre un pied devant l'autre, même avec les nombreuses chutes, les bourrasques de vents, qu'ils soient de face ou de dos. 

Pour terminer en douceur, sachez que ce qui ne tue pas, ne rend pas spécialement plus fort, cela peut vous affaiblir lentement et attendre l’épuisement pour attaquer.
Je ne peux pas me dire adulte, une pilosité virilement présente et des cheveux de couleur gris/blanc avec une petite pointe de douleur dans le bas du dos ne justifie pas le faite d'être adulte, mais la crise d'adolescence est passé et j'en retire de très bonne leçon.

Saez m'aura été utile, le faîte d'entendre quelques vérités sur ce monde m'ont aider à les accepter au fur et à mesure. 

Je vous souhaite, à tous et à toutes, même à mes ennemis, à ceux que je ne connais pas, à ceux qui ne me connaissent pas, de ne pas mourir picorer. 


Après la tempête, vient le calme. Pour que la tempête revienne. 
P.S.: Désordre et indiscipline règne en ce moment dans mon cerveau, mes idées sont là, mais peut-être pas dans le bon ordre. J'écris sur le tas, je n'écris pas d'abord sur un brouillon pour rendre le finale qui est très bien réfléchit. Je suis ici, écrivant en ce moment-même les mots qui sont transformer en onde électrique et qui font tout simplement diriger mes mains sur le clavier.


Commentaires

  1. Saez n'est pas là pour aider les gens, il crie ses propres blessures. Pour ma part, ca m'a toujours suffi! Pour répondre au qui suis je? Je te propose le lien vers un blog ou le mec y répond lors de son premier article mais ne soit pas trop sévère pour l'ortographe car à l'époque, boire ou écrire, il n'avait pas choisi ;-) http://eldesdichado1981.skyrock.com

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

UNIVERSE ! I'm ready.

Lettre pour mon enterrement

Je t'aime, maman.